Entretien d'embauche : tout ce qu'il faut savoir pour bien répondre aux questions de mise en situation

Par Nathalie Dépret

Les questions de mises en situation sont un passage quasi-obligatoire de tout entretien d’embauche réussi. Beaucoup pensent qu’il s’agit d’improvisation : absolument pas ! Préparez avec soin cet exercice singulier.

Que feriez-vous face à un client mécontent ? Quelle serait votre stratégie pour faire adhérer votre équipe à un projet ? Pour répondre en toute sérénité à ces mises en situations hypothétiques, il est nécessaire de :

  1. Ne pas craindre ces questions
  2. Analyser la fiche de poste en amont
  3. Demander des précisions si besoin
  4. Rester honnête et naturel
  5. Fournir une réponse concise.

1. Scénario de mise en situation : vous n’y échapperez pas

Passage obligé de l’entretien d’embauche, les mises en situation abordent des thématiques comme :

« Un recruteur dispose de plusieurs outils pour vérifier que le candidat soit en corrélation avec les exigences du poste : le test de compétence, le test de personnalité pour identifier s’il adhère à la culture d’entreprise ou à ses demandes. Il va aussi se baser sur les cas pratiques qui permettent d’évaluer la façon de travailler de la personne » souligne Sarah Elzein, en charge des métiers de l’audit et de l’expertise comptable chez Walters People.

2. Comprendre le futur collaborateur

Ces mises en situation peuvent être perçues à tort comme un piège tendu par le recruteur pour déstabiliser son interlocuteur.

« Ce n’est pas du tout le cas. Cela aide l’entreprise à cerner le candidat et permet au collaborateur potentiel d’identifier si le poste va lui convenir. Il est important de ne pas minimiser le risque de ne pas sentir bien dans l’entreprise ».

Quant à connaître la nature des questions, cela varie en fonction du poste, de la séniorité, de l’entreprise et du recruteur.

« Pour un collaborateur junior, il y aura moins de questions techniques et plus de requêtes sur son alternance ou son dernierstage. Pour un profil senior, le recruteur peut préparer des questions techniques pré requises pour le poste et sur ses qualités managériales. Quand il s’agit d’aborder la personnalité, les questions seront plus spontanées pour s’adapter au candidat lors de l’échange ».

3. Se préparer aux questions

On ne le répétera jamais assez, les questions de l’entretien d’embauche se travaillent en amont. Et il existe des clés pour ne pas être pris en défaut lors de la rencontre et identifier les compétences recherchées, comme :

« Le candidat a tout intérêt à se renseigner sur la structure et la culture de l’entreprise, son domaine d’activité, son actualité économique, juridique et sociale. Il peut aussi examiner les profils des postes similaires de l’entreprise pour avoir une idée de son futur quotidien. Ainsi, une personne qui candidate au poste de chef de mission en expertise comptable reviendra sur les fondamentaux techniques, la dernière loi fiscale et les bouleversements récents du secteur » précise Sarah Elzein.

4. Rester honnête et naturel

Une réponse satisfaisante commence par maintenir un contact visuel constant, une gestuelle ouverte et une diction claire. Et prêter attention à la question posée.

Pour répondre de la façon la plus pertinente possible, le candidat doit bien comprendre la question :

  • Si elle est trop vague, il peut demander à la reformuler ou des précisions.
  • Surtout,il répond à la question quand il connaît la réponse et n’invente pas. L’employeur préférera une réponse honnête du type ‘je ne saurais pas répondre à cette question ou ‘je n’ai pas l’information ’.
  • Il faut rester naturel, fidèle à soi-même notamment quand on aborde sa façon de réagir dans certaines situations. Le candidat n’a aucun intérêt de s’éloigner de la réalité parce que cela va finir par se remarquer.

5. Donner des réponses claires

Face à la problématique posée, le candidat doit transposer sa réponse en un scénario réaliste et concis.

Il faut rester clair pour ne pas perdre son auditoire. Et si le recruteur ne se satisfait pas d’une réponse exhaustive, il pourra toujours donner des infos complémentaires. Ces situations hypothétiques représentent aussi l’opportunité pour le candidat de se référer à ses propres expériences.

Cela donne encore plus de poids à la réponse et prouve qu’on a déjà été confronté à ces situations de façon réelle. Mais sur quels critères s’appuie le recruteur pour évaluer la réponse de la mise en situation ?

« Le recruteur va regarder si les réponses correspondent à la fiche du poste et s’intéresser au raisonnement intellectuel du candidat face à une situation donnée. En évaluant la construction de sa réponse, le recruteur pourra ainsi comprendre comment sa réflexion s’applique à d’autres problématiques qui n’émergeront pas lors de l’entretien » explique Sarah Elzein.

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