Comment devenir Digital Learning Manager ?
Derrière ce terme, se trouve un cadre chargé de développer de nouvelles stratégies de formation des personnels au moyen de technologies numériques. Avec Monster, découvrez le métier de digital learning manager (DLM) pour lequel des centaines d'offres d'emploi sont créées dans de nombreux secteurs économiques en soutien des formations en présentiel.
Le digital learning manager : un métier qui a le vent en poupe. Les projections de la DARES confirment l'engouement des entreprises pour ce nouveau métier. Des centaines d'emplois sont ainsi offerts aux candidats souhaitant donner vie à leurs passions pour le numérique et la formation. Aussi, que vous soyez attiré par le secteur privé, les organisations à but non lucratif ou les collectives locales, vous trouverez des opportunités qui vous ressemblent.
Ce métier est accessible à tous, quel que soit l'âge. Ce qui compte avant tout sont les passions de la formation et de la transmission des savoirs. Le digital learning manager exerce cette fonction à plein temps, ou bien la cumule avec d'autres responsabilités en fonction de la taille de l'employeur.
Etude et formation pour le digital learning manager
Il n'existe pas de formation type pour le digital learning manager. Quelles que soient la formation et l'ancienneté, ce professionnel doit avant tout être :
- Un passionné du monde digital
- Un excellent pédagogue pour transmettre les connaissances
C'est pourquoi une expérience en tant que formateur ou dans l'enseignement constitue un atout essentiel.
Certaines études ouvrent plus facilement les portes à cette fonction en raison de la progressive professionnalisation de ce nouveau métier. C'est le cas pour :
- Les formations Bac +3, telle que la licence mention « accompagnement de projets »
- Les Certificats de Qualification Professionnelle (CQP)
Les missions du digital learning manager
La définition des fonctions du digital learning manager ne cesse d'évoluer tant les contours de ce métier sont encore imprécis. Néanmoins, les missions classiques de ce professionnel consistent à :
- Assurer la veille technologique : En effet, les employeurs, qu'ils soient privés, publics ou relevant des organisations à but non lucratif, doivent constamment adapter leurs politiques de formation pour conserver leurs positions sur leurs marchés.
Le digital learning manager doit donc s'assurer que les outils numériques de formation sont adaptés. Il est également chargé de proposer l'introduction de nouvelles technologies.
- Concevoir la stratégie de transformation numérique : l'introduction de nouvelles technologies dans une organisation est parfois intimidante pour les personnels. Aussi, le digital learning manager veille à harmoniser la transition numérique des programmes de formation au sein de son organisation.
A cette fin, il conçoit une « feuille de route » en tenant compte des avis des responsables des autres départements et de leurs priorités internes.
- Développer un plan de formation : L'environnement économique ne cesse de changer. Il en va de même des technologies et des outils numériques. C'est pourquoi les plans de formation doivent souvent être adaptés.
Le digital learning manager doit proposer des actions pédagogiques sans cesse renouvelées ou innovantes. A ce titre, il a la responsabilité du développement de formation MOOC ou de COOC.
- Analyser l'impact des nouvelles technologies : La meilleure des technologies et le meilleur des plans de formation sont parfois accompagnés de conséquences imprévisibles. Le digital learning manager conduit des études de prospective sur l'introduction des nouveaux outils numériques. Il analyse ensuite l'impact de ces outils sur le fonctionnement de l'organisation et ses résultats.
La complémentarité des compétences
Les « hard skills » indispensables
Le digital learning manager doit avant tout être parfaitement à l'aise avec les outils numériques et être un enthousiaste de l'innovation. En effet, son rôle consiste à concevoir la formation de demain. Aussi, une expérience antérieure dans l'enseignement des savoirs devient un atout précieux.
Il lui faut aussi posséder le talent d'organiser des transitions numériques en gagnant le soutien des autres services de son organisation. Cela suppose un don pour l'organisation et le suivi des projets.
Les qualités humaines nécessaires
Le digital learning manager ne travaille jamais seul, car tous les départements de son organisation sont concernés. Aussi, doit-il avoir les qualités humaines suivantes :
- La patience pour obtenir l'adhésion aux changements qu'il propose ;
- Le don de la communication pour expliquer les raisons des transformations digitales ;
- La diplomatie pour susciter l'adhésion aux réformes ;
- La capacité d'écoute pour adapter sa « feuille de route » aux attentes de l'employeur et des employées/salariés ;
- Le sens du travail en équipe afin de coordonner son action avec celles des autres départements.
Contraintes et avantages
Le digital learning manager ne connaît pas l'ennui. Constamment à l’affût des nouvelles tendances, il ne cesse de concevoir de nouveaux programmes de formation et d'ajuster sa stratégie pédagogique. Ce métier offre ainsi d'incessantes occasions de mettre en œuvre de nouvelles idées.
Les contraintes sont principalement liées aux changements des stratégies de développement au sein de l'organisation, lesquels nécessitent souvent d'importantes modifications des programmes de formation des personnels.
Le salaire du digital learning manager
La rémunération du digital learning manager varie non seulement en fonction du diplôme et de l'ancienneté, mais également en fonction de la taille de l'employeur. Lorsque cette fonction est exercée à plein temps, le salaire mensuel net se situe autour de 2 500 euros. Après 5 ans d'ancienneté, ce salaire peut atteindre 3 500 euros nets.
Les perspectives de carrière
Les perspectives de carrière pour un digital learning manager sont nombreuses, que ce soit dans le secteur privé, la fonction publique ou les organisations à but non lucratif. En effet, ce professionnel peut prendre la direction d'un département IT ou de la formation.
Ses responsabilités et son expérience lui permettent également de changer de secteur d'activité, comme rejoindre des organismes de formations professionnelles ou académiques. Il peut également se reconvertir en consultant pour un cabinet de conseil et d'audit.
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