7 méthodes pour arrêter de procrastiner au travail

Si vous avez cette fâcheuse tendance à remettre tout à plus tard, vous êtes un pro de la procrastination. Que se cache derrière ce besoin d’ajourner des tâches et surtout quelles sont les solutions pour arrêter de procrastiner ?

Qu’est ce que la procrastination ?

Procrastiner. Derrière ce mot imprononçable se cache un choix délibéré de remettre à plus tard des tâches ou des actions pénibles/difficiles/ennuyeuses qu’on pourrait accomplir le jour même. Comme faire un point avec son équipe plutôt que de répondre au mail d’un client insatisfait.

Et si vous culpabilisez de faire partie de ce club, ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas seul. En effet, selon un sondage Odoxa paru en 2019, 85% des Français avouent être des adeptes de la procrastination, un chiffre qui grimpe jusqu’à 92% chez les 18-24 ans ! Évidemment, la majorité des sondés aimerait bien se défaire de cette habitude et arrêter de procrastiner, ce qui leur permettrait d’être plus sereins (73%), motivés (70%) et productifs (68%).

Les raisons qui poussent à procrastiner

Pourquoi retarder la prise d’un rendez-vous avec votre manager ? Pourquoi remettre sans cesse la rédaction de ce PowerPoint ? Contrairement à ce que certains pourraient croire, procrastiner n’a rien à voir avec la paresse.

La procrastination est un phénomène complexe et ces conséquences peuvent varier : d’un profond sentiment de culpabilité, de syndrôme de l’imposteur ou de colère envers soi jusqu’à des problèmes graves de licenciement et d’endettement. La plupart du temps, procrastiner relève de l’évitement, une façon de se protéger contre certains événements qu’on estime potentiellement problématiques.

Bref, vous redoutez sans doute ce face à face à votre N+1 et vous stressez à l’idée de présenter votre PowerPoint à l’oral. La procrastination peut être également liée à un besoin de perfection qui pousse à retarder la tâche à accomplir plutôt que de mal faire. Sans oublier les pros de la procrastination, ces personnes qui ne fonctionnent que dans l’urgence et la pression. Le hic, c’est qu’après le soulagement éprouvé sur l’instant, la problématique ne disparaît pas et le stress finit par réapparaître demain ou la semaine prochaine. Il serait temps d’arrêter de procrastiner, non ?

Les techniques concrètes pour arrêter de procrastiner

Pour combattre la procrastination, il faut tout d’abord prendre conscience de l’origine du blocage avant d’établir un « plan d’attaque » réaliste car soyons honnête, le changement ne se fera pas du jour au lendemain. Afin d’arrêter de procrastiner, suivez donc ces quelques conseils :

• Rester bienveillant avec soi-même

Maintenant que vous avez identifié votre comportement comme étant de la procrastination, il n’est pas nécessaire de vous auto-flageller sur votre attitude passée. Soyez patient et accordez-vous le droit de faire des rechutes. Vous allez faire de votre mieux, petit à petit.

• Diminuer les distractions

Pour éviter de remettre la lecture de cette pile de CV que la RH vous a transmis, mettez-vous en mode « ne pas déranger » pour vous concentrer uniquement sur ce que vous devez faire. Si vous le pouvez, éteignez votre portable, supprimez les notifications des réseaux sociaux et fermer toutes les fenêtres ouvertes sur votre ordinateur dont vous n’avez pas besoin. En somme, apprenez à vous concentrer convenablement, par le biais de la méditation par exemple.

• Repérer ses pointes de productivité

Nous savons bien que nous n’avons pas tous les mêmes rythmes de travail. Certaines personnes sont très productives le matin tandis que d’autres sont totalement opérationnelles dans l’après-midi. Identifiez les moments pics de votre journée et profitez-en pour caler les actions qui vous rebutent pendant ces périodes.

• Programmer les tâches

Quand vous commencez votre journée de travail, établissez une to do list que vous modifierez au cours de la journée voire de la semaine. En effet, lutter contre la procrastination commence par avoir une organisation rigoureuse. Tout d’abord, cela vous empêchera d’oublier les tâches difficiles. Cela vous permettra aussi d’y voir plus clair sur la quantité du travail à fournir. La liste doit absolument tenir compte des priorités (urgent, important, à programmer, à déléguer) et du temps qu’elles devraient vous prendre. Il n’y a rien de plus satisfaisant que de barrer de votre liste cet entretien avec votre stagiaire que vous repoussiez depuis une semaine.

• Segmenter sa journée de travail

Pour attaquer cette montagne de tâches (mails, appels, réunions) qui va peut-être vous paraîtra insurmontable, mieux vaut vous focaliser sur une action en la fragmentant sur 15 minutes surtout s’il s’agit d’une mission complexe et longue. La besogne vous paraitra moins stressante et vous ne vous sentirez pas débordé par l’énormité de la tâche.

• Planifier des pauses

Les neurosciences ont prouvé que le cerveau humain a besoin de se mettre en pause pour rester productif. Vous pouvez donc inclure une pause de 10 minutes environ dès que vous accomplissez une action. L’esprit libre, vous pouvez revenir à votre bureau, concentré sur votre nouvelle tâche.

• Se récompenser

Pour se féliciter de ses efforts pour vaincre la procrastination, on peut également se gratifier pour le travail accompli. Cela peut prendre forme d’une pause où l’on ira boire un café avec son collègue préféré, s’accorder un dessert à la pause déjeuner ou bien faire une micro-sieste de 15 minutes si l’on travaille chez soi.

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