Comment devenir traducteur : les études, le salaire, les missions

Par Frédéric Carteron

Nul besoin d'être à l'origine de la découverte de la pierre de Rosette ou des inscriptions Behistun pour devenir un traducteur. Il suffit d'avoir la passion des mots et d'être sensible aux différences culturelles pour exercer l'un des nombreux métiers de la traduction et de l'interprétariat. Des centaines d'opportunités professionnelles sont à saisir dans un grand nombre de secteurs d'activité.

Qu'il s'agisse de traduire une langue ancienne, un document technique, un roman ou un discours, les traducteur(rice)s n'ont rien perdu de leur supériorité en comparaison aux logiciels de traduction, car ces virtuoses des langues sont les seuls à pouvoir donner du sens aux mots en fonction des contextes culturels. Par ailleurs, les traducteurs sont aussi de vrais auteurs.

Que vous préfériez exercer cet art en tant qu’indépendant ou auprès d'une entreprise ou d'un service de l'Etat, de nombreuses opportunités sont à votre portée. Avec Monster, traduisez votre passion en une profession.

En quoi consiste le métier de traducteur ?

Le métier de traducteur consiste à aller au-delà du sens littéral des mots pour leur permettre d'exprimer pleinement une pensée, une instruction, une déclaration en la replaçant dans son contexte social, technologique, économique, artistique, etc… Le métier de traducteur consiste donc à :

1. Communiquer avec les auteurs et les éditeurs

Le traducteur ne travaille jamais seul. A tout le moins, il est en contact régulier avec l'éditeur et l'auteur du texte ou du discours devant être transposé dans une autre langue. Ces échanges permettent de mieux saisir l'intention et l'état d'esprit de l'auteur du texte, de la déclaration ou du discours.

2. Analyser le contexte de l'information à traduire

A la différence des logiciels de traduction, le/la traducteur(rice) doit prendre le temps d'analyser le contexte dans lequel un texte ou une déclaration prend place. Une documentation technique ne se traduit pas comme un texte destiné au sous-titrage d'un film ou d'une communication officielle, car le contexte donne du « poids » aux mots.

3. Traduire sans trahir

Certains mots ont différentes significations en fonction du contexte dans lequel ils sont placés ou de l'intonation adoptée. C'est pourquoi le traducteur doit être particulièrement vigilant dans le choix des termes utilisés. Il doit également faire preuve d'imagination lorsqu'il s'agit de traduire les intentions d'un auteur qui donne vie à un univers imaginaire.

4. Vérifier la concordance des documents

Le traducteur destinataire de multiples traductions de documents doit s'assurer de la parfaite concordance entre les documents-sources et les versions ayant été produites.

5. S'adapter au style de l'auteur du document source

Tous les traducteurs ne se ressemblent pas. Chacun de ces professionnels dispose de son propre style. Il en va de même pour les auteurs des documents sources. Aussi, les traducteurs doivent-ils s'adapter au style de l'auteur tout en suivant la ligne éditoriale de leurs employeurs.

Comment devenir traducteur ?

Pour devenir traducteur, la maîtrise d'au moins deux langues étrangères est exigée dans la plupart des cas.

· Les formations Bac +5

La parfaite maîtrise de la langue maternelle et une excellente compréhension de langues étrangères sont indispensables pour exercer la profession de traducteur. Aussi, faut-il souvent posséder un Master en traduction éditoriale, technique, littéraire ou économique.

L'interprétariat étant une des spécialités des métiers de la traduction, la possession d'un Master mention « interprétariat » est une condition sine qua non.

· Les écoles spécialisées

De nombreuses écoles spécialisées offrent des formations diplômantes pour la traduction et/ou l'interprétariat. Il s'agit, notamment, de l'Ecole supérieure de traduction et de relations internationales (Estri), de l'Institut de management et de communication interculturels (ESIT), de l'Institut de traducteurs, d'interprètes et de relations internationales (IT-IRI), etc…

· Les voies alternatives pour devenir traducteur

Le métier de la traduction touchant tous les domaines d'activité, de la littérature à la médecine, en passant par la mécanique et l'informatique, la possession d'un diplôme ou d'une expertise dans ces domaines permet de se démarquer immédiatement des autres candidats.

Par ailleurs, il est possible de transformer une expérience dans l'un des nombreux métiers de la traduction en un diplôme au moyen du dispositif de la Validation des Acquis de l'Expérience professionnelle.

· Maîtrise de la bureautique

Bien que ne pouvant remplacer les traducteur(rice)s, les logiciels de traduction et de bureautique n'en constituent pas moins des outils importants que tout traducteur se doit de maîtriser. Aussi, qu'elles soient diplômantes ou non, les formations en informatique constituent des atouts à mentionner sur le CV et lors de l'entretien d'embauche.

Le salaire d'un traducteur

Le salaire d'un traducteur varie en fonction de son statut d'indépendant ou de salarié, ainsi qu'en fonction des diplômes détenus. Par ailleurs, certaines spécialités, comme la traduction juridique ou l'interprétariat médical, offrent souvent des rémunérations supérieures.

La maîtrise de certaines langues et/ou un double cursus influencent également le montant de la rémunération. Il en va de même de la réputation du traducteur et/ou de l'auteur du document original.

Un traducteur peut être rémunéré dans le cadre d'un « à valoir », somme versée pour la durée de la traduction et calculée sur le volume du document. En tenant compte de tous ces paramètres, le salaire médian d'un traducteur s'élève à 31 000 euros bruts par an.

Le métier de traducteur recrute-t-il ?

Le métier de traducteur a bénéficié des révolutions numériques et technologiques qui ont transformé nos civilisations. L'essor de l'e-commerce, de l'informatique et de l'industrie du logiciel a ainsi créé de nouvelles opportunités professionnelles pour la traduction.

Les limites des logiciels de traduction ayant été rapidement atteintes, les traducteur(rice)s sont activement recherché(e)s dans des domaines d'activité aussi divers que la littérature, la « localisation », le juridique, l'audiovisuel, la technologie, le commerce, etc… Les traducteurs exerçant souvent des activités complémentaires, telles que celles de rédacteur ou d'enseignant, le champ de leurs opportunités d'emploi n'en est que plus important.

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