Tous les débouchés possibles après la fac d'histoire

Par Frédéric Carteron

Les formations universitaires spécialisées dans l'histoire font bien plus que revisiter le passé ; elles donnent du sens à une histoire commune : celle de l'humanité. Les connaissances en histoire constituent des sésames pour l'emploi, donnant accès à des centaines de débouchés après la fac d'histoire dans les métiers de la culture, de l'enseignement, du patrimoine, etc…

Les formations en histoire ne permettent pas seulement de préserver le passé ; elles contribuent à construire le présent et à forger le futur. En effet, les savoirs historiques sont sollicités au quotidien dans une grande variété de secteurs, tels que la culture, l'enseignement, l'architecture, le conseil en politique publique, etc…

Aussi, après la fac d'histoire, les débouchés professionnels ne manquent pas aux détenteur.trices de cette « mémoire du temps ». Les marchés de l'emploi pour les passionné.es d'histoire demeurent dynamiques, y compris pour les professionnels souhaitant s'engager dans une reconversion professionnelle.

Vous trouverez la profession qui résonne avec votre passion pour l'histoire dans les métiers suivants :

Je postule aux opportunités autour de moi

Les débouchés dans les métiers de la culture et du patrimoine

La culture, le patrimoine et l'histoire sont indissociables, car chacune de ces disciplines raconte à sa manière le parcours emprunté par l'humanité. C'est pourquoi, après la fin des études en fac d'histoire, les candidats disposent de multiples débouchés dans les secteurs culturels et du patrimoine.

Aussi, peuvent-ils vivre leur passion pour l'histoire et la communication en exerçant l'un des métiers suivants :

· Médiateur.trice culturel.le

Un médiateur culturel n'est pas seulement un expert dans un domaine culturel et/ou historique spécifique. Il est également celui qui crée le lien entre les créateurs et les divers publics auxquels il donne accès à la culture.

En plus d'organiser les programmations culturelles pour un musée, un théâtre, une association ou une collectivité locale, le médiateur culturel est en charge de l'organisation d'événements culturels, de concerts, de spectacles « son et lumière », sans oublier la logistique liée à ces événements. Enfin, ce professionnel de la culture doit être un excellent communicant envers le public, les artistes et les médias.

Ce métier est accessible à partir de la licence en histoire ou en médiation artistique et culturelle. Le salaire mensuel moyen d'un médiateur culturel est de 1 800 euros bruts. D'importantes variations salariales existent selon la spécialité, le type d'employeur et la région.

· Animateur.trice du patrimoine

Un autre débouché après la fac d'histoire est celui d'animateur.trice du patrimoine. Travaillant essentiellement pour les collectivités publiques, notamment les pays et les villes « d'art et d'histoire », l'animateur du patrimoine insuffle une nouvelle vie à des monuments ou des bâtiments tombant dans l'oubli. C'est alors qu'interviennent les talents de l'animateur.trice du patrimoine.

Pour exercer cette profession, le candidat doit posséder une solide culture générale sur l'art et l'histoire, mais également connaître les techniques d'animation - de ré-animation - des bâtiments. En outre, il doit savoir concevoir et gérer des projets ainsi que développer des stratégies de communication.

Pour se présenter au concours d'accès à cette profession, le candidat doit posséder à tout le moins une licence en histoire de l'art, en archéologie, etc…

En plus de la richesse culturelle et personnelle qu'il apporte, ce métier est rémunéré à hauteur de 1.700 euros bruts par mois. Ce traitement est complété par des primes et des bonus définis par des grilles indiciaires.

· Guide conférencier

Le guide conférencier est animé d'au moins deux passions, voire trois : l'histoire, l'enseignement de l'histoire et la communication.

Ce métier du tourisme s'exerce au sein de bâtiments ou en plein air. La variété des lieux, des spécialités et des employeurs contribuent à créer pour cette profession un marché de l'emploi dynamique.

En plus de posséder une formation à dominante culturelle ou historique, le guide-conférencier doit disposer d'une carte professionnelle, laquelle est délivrée au candidat possédant une licence « développement et protection du patrimoine » ou un master. En outre, ce dernier doit s'engager à suivre 3 formations complémentaires : guide interprète, pratique professionnelle et langue vivante étrangère.

Il faut compter sur un salaire annuel moyen de 21.000 euros bruts, auquel s'ajoutent des primes, des pourboires et des bonus. Le salaire varie également en fonction du statut privé ou public de l'employeur.

· Chargé.e de mécénat

Des centaines de débouchés après la fac d'histoire existent également dans le mécénat. Ce métier se distingue des précédents en ce qu'il est principalement orienté vers la collecte de fonds.

En plus d'une passion pour l'histoire, le/la chargé.e de mécénat doit posséder un vrai talent de commercial. En effet, sa mission consiste à créer, développer et animer un portfolio de mécènes privés et publics.

Ce métier fait partie des débouchés après la fac d'histoire donnant accès à des salaires importants, le chargé de mécénat percevant en moyenne un salaire annuel de 45.000 euros bruts. A cela s'ajoutent de nombreux compléments de rémunération.

Enfin, bien d'autres opportunités professionnelles dans les secteurs de la culture et du patrimoine sont à saisir après la faculté d'histoire comme :

  • Muséographe
  • Directeur.trice d'office du tourisme

Les débouchés dans l'enseignement et la recherche

La passion pour l'histoire ne se décline pas seulement au passé. En l'enseignant aux nouvelles générations, les professionnels spécialisés dans l'histoire transmettent des savoirs immémoriaux qui donnent un sens à la vie quotidienne.

Les passionné.es d'histoire pourront vivre leurs passions au quotidien grâce à des centaines de débouchés après la fac d'histoire dans les métiers de l'enseignement.

· Professeur d'histoire

Une fois le diplôme en poche, les futurs professeurs d'histoire peuvent faire acte de candidature auprès des 59.000 établissements de l'enseignement primaire et secondaire, ainsi qu'auprès d'universités et de grandes écoles.

L'exercice de cette profession dans l'enseignement public est généralement subordonné à la réussite à un concours. Toutefois, en raison de la pénurie d'enseignant, il est possible de devenir professeur d'histoire dans le cadre d'un contrat de droit privé. Les établissements privés, qu'ils soient ou non sous contrat avec l'Etat, offrent également des centaines d'opportunités professionnelles dans le cadre de contrats.

La variété d'établissement, de contrats de travail et de spécialités en histoire offre un vaste choix d'opportunités professionnelles aux candidats.

Ceux-ci peuvent compter sur un salaire ou un traitement annuel moyen de 23 500 euros bruts. Ce montant connaît d'importantes fluctuations en fonction des types d'établissement, de l'ancienneté et la spécialité enseignée.

· Bibliothécaire

L'histoire et les livres forment un couple inséparable, le second servant de support au premier. Aussi, ce métier du livre et de l'enseignement offre-t-il d'importants débouchés aux historiens après la fac d'histoire.

En plus du savoir acquis en fac d'histoire, « l'historien » met son esprit analytique, son sens de l'argumentation et sa capacité à prendre des initiatives au service des livres, d'une bibliothèque, d'une université et des publics de tout âge. Il aide ces derniers à découvrir ou redécouvrir une partie de l'histoire, de leur histoire.

Pour acquérir le statut de bibliothécaire fonctionnaire, le candidat doit passer un concours de la fonction publique. Il lui faut également posséder un Bac +2 au minimum. Le métier de bibliothécaire peut également s'exercer auprès de bibliothèques privées.

Le salaire annuel moyen d'un bibliothécaire est de 22.000 euros bruts. Des primes et des bonus, mais également l'ancienneté et la spécialité permettent de percevoir des rémunérations plus importantes, le seuil plafond pouvant atteindre 43.000 euros bruts.

Les diplômés de la fac d'histoire pourront aussi vivre leur passion dans bien d'autres métiers de l'enseignement et de la recherche tel que :

  • Enseignant-chercheur
  • Technicien de fouilles
  • Documentaliste
  • Libraire

Les métiers du marché de l'art

Les jeunes historiens n'ont que l'embarras du choix pour vivre au quotidien la passion de l'histoire et des objets d'art lui servant de témoins. L'histoire se raconte effectivement à travers les tableaux, les anciens meubles, les sculptures, la photographie et les autres formes de création.

Les débouchés les plus populaires dans les métiers de l'art après la fac d'histoire sont :

  • Antiquaire
  • Assistant.e de conservation
  • Chargé.e d'études et d'inventaire
  • Commissaire-priseur
  • Régisseur d'œuvres d'art
  • Restaurateur.trice d'art

· Commissaire-priseur

Les responsabilités du commissaire-priseur vont bien au-delà de la gestion des ventes aux enchères. En effet, le commissaire-priseur procède à l'inventaire des pièces proposées à la vente et négocie les prix. En outre, il doit développer son réseau pour trouver des pièces à vendre et leurs acheteurs potentiels. Enfin, il doit connaître les réglementations encadrant le marché de l'art.

Grâce à une culture artistique et historique particulièrement étendue, il peut déterminer la provenance des objets, l'époque de fabrication et, si possible, garantir le nom de leurs auteurs.

Un commissaire-priseur détient le plus souvent des diplômes d'histoire et de droit. Il doit également suivre un stage obligatoire rémunéré de 2 ans avant de pouvoir exercer en sa qualité.

Le métier de commissaire-priseur fait partie de ceux qui sont les mieux payés une fois la formation en fac d'histoire achevée. Sa rémunération est déterminée par des honoraires, lesquels dépendent des ventes réalisées. Ce professionnel peut ainsi compter sur un salaire moyen mensuel de 5.500 euros bruts.

· Restaurateur.trice d'art

Le restaurateur d'art redonne vie à l'histoire en réparant ou restaurant un meuble, un vitrail, une sculpture, un livre, etc....en fonction de sa spécialité. La connaissance de l'histoire est essentielle pour remettre l'objet dans un état proche de son état d'origine et le restituer à son époque.

Comme l'historien.ne, le/la restaurateur.trice d'art procède à une étude minutieuse de l'époque dans laquelle l'objet a pris vie. Il doit connaître les techniques et les matériaux utilisés par un corps de métier, une guilde du temps passé.

Ce métier s'exerce autant en atelier qu'en plein air. Aussi, la diversité des environnements de travail et d'employeurs crée de nombreux débouchés après la fac d'histoire pour construire des carrières où se mêlent le temps, l'histoire, l'art et la passion.

En raison des diverses spécialités de la restauration d'art, il est souvent indispensable de compléter une formation en histoire par des enseignements dispensés par l'Institut du patrimoine, des écoles supérieures d'Art ou le conservatoire d'Arts et Métiers.

Le traitement mensuel moyen d'un.e fonctionnaire restaurateur.trice d'Art est estimé à 1.800 euros bruts, auxquels s'ajoutent certaines primes. En revanche, le secteur privé offre bien souvent des salaires pouvant atteindre 3.000 à 4.000 euros bruts par mois en fonction de la spécialité.

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