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Vivre et travailler à Bourges : 6 raisons de sauter le pas

Par Nathalie Dépret
Vivre et travailler à Bourges : 6 bonnes raisons

Désignée Capitale européenne de la Culture 2028, Bourges est la petite ville qui monte : patrimoniale, verte, à taille humaine, elle a tout pour plaire. Si vous envisagez de vous y installer et devenir un Berruyer, découvrez les avantages de vivre à Bourges.

Avec 64 362 habitants au compteur du dernier recensement officiel de 2020, Bourges est une ville moyenne à taille humaine. Située au centre de la France, à 200 km de Paris et 50 km des bords de la Loire, Bourges est la ville idéale pour les citadins, las du bitume, des embouteillages ou du coût exorbitant de la vie qui ont envie d’un quotidien moins stressant.

1. Vivre à Bourges, c’est très agréable

Moins populaire que Nantes ou Angers, Bourges possède pourtant la taille idéale pour apprécier une vraie vie de quartier, une absence de bouchons sans parler de sa proximité avec la nature qui pourrait en attirer plus d’un.

Si certaines villes comme Bordeaux se plaignent de l’arrivée massive de franciliens, Bourges se veut accueillante : elle a même mis en place un dispositif, le Comptoir de Bourges pour accompagner gratuitement les personnes désireuses de s’installer dans la ville.

Vous n’en pouvez plus de votre appartement exigu ? Bonne nouvelle, l’immobilier ne coûte pas un bras : vivre à Bourges permet d’accéder à la propriété avec un prix moyen au m2 de 1782€ selon Seloger.com, sachant que la moyenne en France est de 3132€/m2.

Il est donc possible d’acheter une maison avec des prix compris entre 120 et 250 000€. Et contrairement à d’autres villes, on ne vit pas les uns sur les autres : on compte en effet 936 habitants au km2 alors qu’à population égale, Noisy le Grand enregistre une densité de 5241 habitants au km2.

Bourges ne compte pas s’arrêter là pour améliorer le cadre de vie de ses habitants : elle œuvre à la piétonisation du centre ville et encourage vivement l’usage du vélo. Elle fait également partie des premières villes à proposer les transports en commun (le bus) gratuits.

Les quartiers les plus prisés de Bourges

  • Le centre ville avec ses commerces, ses écoles et les prix de l’immobilier les plus élevés
  • Baffier, quartier qui attire beaucoup parce que proche du centre. Plus calme grâce à de nombreux espaces verts, on y trouve aussi commerces et restaurants.
  • Centre historique de Bourges, Mazières-Barbès est un quartier principalement résidentiel et hétérogène.
  • Val d’Auron accueille de nombreuses familles qui apprécient la proximité du lac

2. Bourges a la culture dans la peau

Avec son label « Ville d’art et d’histoire », Bourges possède un patrimoine

architectural et culturel qui régale les plus curieux. La ville a ainsi « battu » Clermont-Ferrand, Rouen et Montpellier pour être désignée Capitale européenne de la Culture en 2028. Une reconnaissance qui devrait booster la réputation de cette ville souvent éclipsée par Chartres, Orléans ou Poitiers.

  • Le printemps de Bourges

Créé en 1977, le festival de musique de Bourges a accueilli les plus grands (Gainsbourg, Aznavour, Bashung, The Cure, Public Enemy, NTM, Juliette Gréco, Iggy Pop etc) et a fait émerger l’ancienne capitale du Berry.

Pendant 6 jours, la ville bat au rythme d’expos, concerts, conférences et projections pour faire découvrir de nouveaux artistes et applaudir des légendes.

  • Les monuments gothiques

Paris a Notre-Dame, Marseille la Bonne mère mais Bourges n’a pas à rougir puisque sa cathédrale gothique Saint-Etienne est inscrite au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Erigée à partir de 1195, on peut y admirer des vitraux du XIIIème au XVIIème siècle, une crypte, la restauration de la Mise au tombeau et la sculpture funéraire du duc de Berry.

Bourges, c’est aussi le fameux Palais Jacques Cœur qui fut l’argentier de Charles VII. Bâti au XVème siècle, l’édifice gothique vaut le détour notamment pour sa salle des festins, sa chapelle privée ou son immense charpente en coque de bateau.

  • La culture

Outre les musées de la ville (le Muséum d’Histoire Naturelle, le Musée de la Résistance et de la déportation), son conservatoire, ses théâtres, les Berruyers peuvent profiter la Maison de la Culture et de six autres salles de spectacles, admirer la fontaine gallo-romaine vieille de près de 2.000 ans ou flâner le long des remparts de la même époque.

3. A Bourges, on fait le plein de nature

Fait-il bon vivre à Bourges ? Oui, notamment parce que la ville offre un cadre vie très plaisant. En effet, elle peut se vanter d’offrir plus de 50 m2 d'espaces verts par habitant : une aubaine pour les personnes qui ne veulent plus être entourées de béton et qui aiment profiter de la nature sans faire des kilomètres.

  • Les marais de Bourges

La particularité de la ville, c’est ce coin de nature à quelques mètres seulement du centre historique.

Magique, on peut se promener en barque, à pied ou en vélo dans les 135 hectares des marais, convertis en jardins privés. Pour les naturophiles, Bourges est assurément la ville idéale.

  • La rocade verte

Pour rallier différents points de la ville et éviter de prendre la voiture, Bourges dispose d’un parcours entièrement cyclable : 5,4 km autour du lac d'Auron, 2,6 km entre la Trouée Verte et les Quais du Prado, 3 km entre le lac d'Auron et l'avenue Carnot, 1,4 km dans la Trouée Verte, reliant le lac au centre-ville etc.

  • Les espaces verts

Pour flâner ou lire à un livre en plein air, vous avez le choix entre le Jardin de l’Archevêché près de la cathédrale ou celui des Prés-Fichaux et ses sculptures végétales, le Val d’Auron et son lac qui se trouve à moins de 2 km du centre-ville où vous pouvez faire de la voile, du golf ou du cheval.

En sortant de la ville, les balades ne manquent pas non plus : le Canal de Berry, l’ancienne forteresse médiévale à Mehun-sur-Yèvre, le bocage de Noirlac, les Sablons de Corquoy, la maison de George Sand, Sancerre, moult châteaux, la Route Jacques Cœur longue de 150 km et la forêt de Sologne.

4. Travailler à Bourges

Si vous envisagez de vivre à Bourges, encore faut-il savoir à quoi ressemble son tissu économique. Pour le savoir, voici quelques données concernant la zone d’emploi de la ville :

  • L’agglomération de Bourges plus compte 7136 entreprises dont 4772 situées à Bourges même
  • Bourges Plus ne compte pas moins de 29 parcs d’activité (Le Moutet, Lahitolle, Beaulieu Ouest, Comitec etc.)
  • Les habitants de Bourges gagnent en moyenne 2 237 € nets par mois, soit 26 843 € nets par an
  • 71% des entreprises sont des PME avec moins de 10 salariés (Insee)
  • Le taux de chômage à Bourges est élevé : 15,8% en 2020 mais dans le département, il est de 7,3% au 3ème trimestre 2023 (données fournies par l’Insee).
  • Ce qui explique sans doute que les principaux déplacements domicile-travail se dirigent vers Bourges et son agglomération, puis vers Vierzon, Avord, Saint-Florent-sur-Cher, Saint-Martin-d’Auxigny selon un rapport de la préfecture du Cher.

Les offres d’emploi à Bourges

Si vous recherchez un job à Bourges, le BMO de Pôle emploi a recensé 6 510 projets d’embauche :

Les entreprises qui recrutent à Bourges

A Bourges, ça bouge. En effet, la zone d’emploi à Bourges, composée de 171 communes enregistre la dynamique entrepreneuriale la plus élevée du département avec des offres recensées sur le site Bourges emplois chez les entreprises suivantes :

  • MBDA (conception et fabrication de missiles)
  • Nexter (fabrication d’armes et de munition)
  • Alten DDPS (Conseil en systèmes et logiciels informatiques)
  • Harry Hope (spécialiste du recrutement)
  • Acadomia (soutien scolaire)
  • LGM (ingénierie des grands projets)
  • Fab Group (spécialiste du recrutement et management de transition)
  • Expectra (spécialiste recrutement cadre)
  • HR Key Partner (cabinet de recrutement)
  • Lidl (enseigne de distribution)

Les secteurs présents dans la région

Historiquement, l’industrie est l’un des secteurs forts du département avec la construction aéronautique et spatiale ainsi que l’industrie alimentaire.

Mais aujourd’hui, l’emploi à Bourges concerne essentiellement le secteur tertiaire (61%), l’agriculture (13%) et le tertiaire non marchand (12%).

  • L’industrie aéronautique, l’armement et la défense

Avec sa tradition militaire datant de la fin du XIXème siècle (une fonderie de canons et une école de pyrotechnie) l’économie de la région s’est longtemps focalisée sur l’aéronautique et l’armement terrestre avec la présence des Écoles militaires de Bourges, du centre de formation de la défense et de la base aérienne d’Avord à 35 minutes qui emploie près de 3 000 civils et militaires.

En Centre-Val de Loire, on recense plus de 334 entreprises et 24 000 salariés employés dans le secteur de l’aéronautique. La plupart de ces emplois se situent dans les secteurs de Bourges, Vierzon et Aubigny-sur-Nère.

  • L’industrie agro-alimentaire

En 2020, le Cher accueillait 10 % des effectifs et environ 13 % des établissements de l’industrie agroalimentaire avec trois secteurs dominants :

  • L’industrie laitière avec la Laiterie Triballat à Rians (30 mn), la Fromagerie d’Orval, (40 mn) ou la Laiterie de Feux (48mn).
  • L’industrie de la viande spécialisée dans la transformation et la conservation comme l’entreprise Puigrenier à Bourges.
  • L’industrie de la pâtisserie, boulangerie, des pâtes, de la biscuiterie est très présente avec les pâtes Fabres à la Chapelle-Saint-Ursin (15mn), la biscuiterie Mercier à Baugy (35mn), les Saveurs des Marais à Trou (15mn), les Sablés de Nançay (45mn), des huileries comme celle d’Auron à Dun-sur-Auron (30mn), les sirops Monin ou La Bovida à Bourges, spécialisée dans les fournitures d’épices, aromates et fournitures pour les professionnels de la cuisine.
  • Les services aux entreprises

Bourges n’échappe pas à la tertiarisation de son économie avec le développement du secteur des services, devenu principal employeur de la région Centre- Val de Loire.

Les services opérationnels qui garantissent le fonctionnement quotidien des entreprises comme ONET Services, SAMSIC II, Derichebourg Propreté ou le centre d’appel Printania-Bouygues Telecom, toutes situées à Bourges.

Le transport des marchandises et la logistique sont une spécialité du Cher et le principal employeur de la région avec le secteur du commerce. D’importants établissements de transport routier sont installés à Bourges ou à Saint-Doulchard (11mn).

  • L’administration publique

La fonction publique représente 38 % d’emplois avec des employeurs comme le Centre hospitalier Jacques Cœur, la Communauté d’Agglomération de Bourges Plus, le Département du Cher, La Poste, La Commune de Bourges etc.

5. Bourges regarde vers le futur

Si Bourges est fière de son patrimoine historique, c’est aussi une ville résolument tournée vers l’avenir. La preuve avec la présence de pôles technologiques, centres de recherche et de développement notamment dans les secteurs de la défense et des industries de ses sous-traitants.

Les pôles technologiques

  • Le pôle capteurs et automatismes

Mis en place par l’État et les collectivités territoriales, sa mission est « de maintenir et d’accroître le potentiel industriel par le développement d’une filière intégrée de recherche et de transfert de technologie ». Aujourd’hui, plus de 62 projets ont été réalisés, notamment des travaux pour le développement de la télémédecine.

  • Le pôle national des risques industriels

L’aéronautique, la défense, l’automobile… Créé en 1988 et piloté par l’INSA Val de Loire, son objectif est de « réunir les compétences, moyens de partenaires académiques et industriels, en maîtrise des risques, afin d’apporter des solutions aux problématiques des entreprises et des territoires ».

  • Le pôle « mécanique et matériaux »

Animé par le CETIM-Centre-Val de Loire (centre technique des industries mécaniques), il œuvre sur les moteurs à haute performance et met à disposition des entreprises des laboratoires de conception et prototypage.

Les structures de transfert de technologie

Bourges accueille également des dispositifs dont le but est de commercialiser de nouveaux produits résultants de recherche universitaire ou privée.

  • Le centre d’étude et de prévention des risques technologiques (Cederit), Bourges
  • Le centre de radioastronomie, Nançay
  • Le Service de l’Innovation, du Transfert de Technologie et de l’action régionale (SITTAR), Bourges
  • Le CETIM-Centre Val de Loire (centre technique des industries mécaniques), Bourges
  • Le centre national de recherche technologique de propulsion du futur, Bourges
  • La plateforme technologique PROTO-CENTRE, Vierzon

Les laboratoires de recherche

  • Le Groupe de Recherche sur l’Énergie des Milieux Ionisés (GREMI), IUT de Bourges
  • Le laboratoire Pluridisciplinaire de Recherche en Ingénierie des Systèmes, Mécanique, Énergétique (PRISME), IUT de Bourges
  • Le pôle régional soudage sur le site de Lahitolle, Bourges
  • Le centre technique des oléagineux (CETIOM) au Subdray, Bourges
  • Le centre de recherches biologiques (CERB), Baugy
  • L’institut national de la recherche agronomique et environnementale (INRAE-Val de Loire), Bourges

6. Bourges aime les entrepreneurs

Pour celles et ceux qui veulent vivre à Bourges et créer leur entreprise, la ville soigne les futurs entrepreneurs. Elle propose notamment des dispositifs pour aider à la création d’entreprises et de projets par le biais d’incubateurs.

  • Pour dynamiser son centre-ville, l’agglomération propose une aide pour l’installation d’un commerce. Si votre rêve est donc d’ouvrir une boulangerie, vous pouvez disposer d’une aide au loyer à condition que votre commerce se situe dans certaines rues.
  • Auparc technologique de Sologne à Vierzon, on trouve la pépinière d’entreprise Antoine de Saint-Exupéry, l’hôtel d’entreprises Célestin Gérard, le Centre d’innovation Marie Gérard ainsi que des entreprises du tertiaire
  • Installée à Bourges, Solen Angels soutient les cheffes d’entreprises, dirigeantes ou cadres. La couveuse d’entreprise accueille et teste la viabilité de projets grâce à un parcours personnalisé.

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